
Un mangaka, une légende
George Morikawa est le créateur de Hajime no Ippo, l’un des mangas de sport les plus longs et les plus respectés du Japon. Depuis 1989, il raconte l’évolution d’Ippo Makunouchi, un lycéen timide devenu boxeur pro. Une œuvre fleuve, portée par un mangaka discret mais acharné.
Les débuts d’un passionné
Morikawa tombe très tôt amoureux du manga et du sport. Il cite souvent Ashita no Joe comme l’œuvre qui l’a marqué.

Avant de lancer sa propre série, il passe par la case assistant auprès de Shuichi Shigeno (Initial D). Une école stricte qui façonne sa rigueur.

La naissance de Hajime no Ippo
En 1989, Hajime no Ippo débute dans le Weekly Shonen Magazine. L’histoire d’un garçon sans confiance qui découvre la boxe. Le succès est immédiat : les lecteurs accrochent à la sincérité du héros, à la tension des combats, et à l’humour omniprésent.
Un marathon créatif
35 ans plus tard, la série dépasse les 1400 chapitres. Morikawa n’a jamais lâché. Son trait s’est affiné, sa mise en scène est devenue redoutable. Il alterne humour potache, combats intenses et introspections profondes. Ippo, Takamura, Miyata ou encore Sendo ont tous connu une vraie évolution.
Un homme de l’ombre
Peu présent dans les médias, Morikawa se concentre sur son œuvre. Il travaille sans relâche, semaine après semaine. À côté, il gère sa propre salle de boxe à Tokyo : JB Sports Gym. Il y transmet sa passion à de vrais boxeurs, comme il le fait à travers ses pages.

Un maître respecté
Morikawa a aussi formé des assistants devenus célèbres, dont Kentaro Miura (Berserk).

Il fait partie des grands du métier, sans jamais chercher la lumière. Son influence sur les mangas de sport est immense, et son œuvre reste une référence du genre.
Un impact durable
Hajime no Ippo a marqué des générations. Par sa longévité. Par la qualité de ses combats. Par les émotions qu’il transmet. Ce n’est pas juste une série sur la boxe, c’est une ode à l’effort, au respect et à la persévérance.
Conclusion
George Morikawa, c’est la constance et la passion incarnées. Il n’a pas besoin de discours. Il raconte la vie avec des gants et un ring. Et tant qu’il aura la force de dessiner, Ippo continuera d’avancer.
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