Assassination Classroom, GTO, Gokusen : Trois éclats de rage contre une école à bout de souffle

Une salle de classe abandonnée — comme un écho aux systèmes qui laissent tomber ceux qui en ont le plus besoin.
Photo © Jordy Meow – Japon Abandonné

Introduction

Quand le système s’effondre, il ne reste que les marginaux pour essayer de sauver ce qui peut l’être.

Assassination Classroom, GTO et Gokusen dressent le même constat amer :
face à une école devenue machine à broyer, il faut des profs assez fous pour risquer leur peau, leur réputation, parfois même leur humanité.

Trois méthodes, trois cris de révolte, trois réponses à un même gâchis.


Points communs

Koro-sensei, Onizuka, Yankumi : chacun surgit là où tout semble perdu.

> Là où les autres s’acharnent à coller des étiquettes, eux déchirent les étiquettes pour voir les cicatrices derrière.


Ces professeurs n’enseignent pas des formules ou des dates ;
ils enseignent le droit d’exister.

Avec eux, l’école cesse d’être un couloir vers l’échec pour redevenir ce qu’elle aurait toujours dû être : un point de départ.


Différences majeures

Assassination Classroom

Koro-sensei, professeur impossible à suivre… et pourtant inoubliable.


Cache son désespoir sous un éclat de rires et de science-fiction délirante.
Mais derrière l’absurde, il n’y a qu’une course contre la mort :

> Apprendre vite, aimer fort, laisser une trace.

Koro-sensei n’est pas là pour enseigner :
il est là pour transmettre avant de disparaître.

(Assassination Classroom cache derrière son humour une course contre la mort que je décrypte plus en profondeur dans cet article).


GTO

Onizuka, ancien voyou, prof explosif. L’autorité à sa façon.


Ne cherche pas à faire joli.
Onizuka cogne là où ça fait mal, avec maladresse parfois, mais avec une sincérité brute.

> Il casse tout ce qui est toxique pour qu’enfin, quelque chose de vivant pousse.

(GTO est une plongée sans filtre dans l’art de bousculer les règles pour réveiller ses élèves, que j’explore plus en détail dans cet article.)


Gokusen

Yankumi, héritière yakuza, professeure droite dans ses valeurs.


Préfère l’obstination tranquille à la provocation.
Yankumi, droite dans ses bottes malgré ses racines criminelles, prouve que :

> La loyauté, la persévérance et l’humanité silencieuse valent mieux que n’importe quelle leçon magistrale.


Impact respectif

GTO

A frappé comme un coup de poing dans la gueule de l’ordre établi.

Il a donné aux laissés-pour-compte un prof qu’on ne voyait pas dans les livres d’école :
un ancien voyou prêt à prendre des coups à leur place.


Gokusen

A creusé sa route discrètement mais solidement, pariant sur :

> L’humanité têtue plutôt que sur l’éclat du scandale.

Son succès, porté aussi par les dramas, prouve que la douceur peut être une rébellion.


Assassination Classroom

Plus récent, il a marqué une génération avec :

> Une conclusion poignante, sans faux-semblants.


Une œuvre qui rappelle que :

> Parfois, la plus grande victoire n’est pas d’éviter la fin, mais de transformer l’adieu en héritage.


Conclusion

Il ne suffit pas de transmettre des savoirs pour sauver des jeunes.

> Il faut du courage. De la rage. De l’amour, aussi.


Koro-sensei, Onizuka et Yankumi sont de ceux qui regardent le système en ruines et décident malgré tout d’y croire.

Parce qu’ils savent que :

> Tant qu’il reste une étincelle dans un regard, rien n’est vraiment foutu.


Et vous ?

Plutôt Koro-sensei, Onizuka ou Yankumi ?
Trois profs radicaux, trois façons de briser les murs.
Dites-moi en commentaire lequel vous a le plus marqué — et pourquoi.


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